Les effets du rallongement des jours sur la nature et la faune

Chaque année, avec l’arrivée de l’hiver, le froid fait son retour et les jours rétrécissent inévitablement. Lorsqu’on parle de rétrécissement des jours, il n’est pas question de voir la durée d’une journée chuter au-dessous de 24 heures. Il s’agit plutôt de la diminution du nombre de jours pendant lesquels on peut apercevoir le soleil au niveau de l’hémisphère nord.

Et ce phénomène cyclique dure en général jusqu’au solstice d’hiver. Si les hommes se sont adaptés au fil du temps à ce phénomène, ce n’est pas le cas pour la flore et la faune qui en subissent les effets.

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Impact sur la faune : le rythme de vie des animaux perturbé

Problématique générale

La faune connaît de sérieux bouleversements à cause du raccourcissement des jours dû à l’alternance des saisons. La diminution du nombre de jours ensoleillés a un impact direct sur les conditions météo, qui à leur tour vont avoir des effets sur la nature et tout ce qu’elle contient.

Nous pouvons par exemple considérer le cas des insectivores qui ont du mal à se nourrir compte tenu de la diminution du nombre d‘insectes (il faut reconnaître que les insectes étaient déjà victimes de l’agriculture industrielle).

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C’est du moins le point de vue du naturaliste Yves Le Bail de L’agence « Bretagne Vivante » qui s’exprime au sujet des conséquences de ce phénomène météorologique sur la nature.

Les avis d’experts sur la question

Les effets du rallongement des jours sur la nature et la faune

Pour Yann Launay toujours de l’organisme « Bretagne Vivante »,  les effets pervers du climat consécutifs au rallongement des jours affectent de plein fouet certaines espèces qui devaient déjà entrer en hibernation.

C’est le cas par exemple des chauves-souris qui devraient déjà entrer en hibernation, mais qui vont rester en activité aussi longtemps que va durer la chaleur.

À noter que ces derniers courent le risque de voir s’amenuiser leurs réserves alimentaires car ils vont attaquer les ressources disponibles plutôt que prévu (lesquelles étaient destinées pour la reproduction de l’année prochaine).

Pendant que certaines espèces se font rares, d’autres par contre qui n’étaient pas très présentes font leur apparition. C’est le cas par exemple des hérons garde-bœufs qu’on retrouve désormais durant tout l’hiver, ce qui n’était pas le cas auparavant. Les espèces qui viennent du nord ont moins d’espace.

On peut notamment citer le cas de la grenouille rousse qui constate impuissante à l’atrophie de son aire de répartition à cause d’un hiver plus long qui perturbe son repos réparateur normal.

Impact sur la flore : le stress des plantes et des arbres

La multiplication des périodes de chaleur du fait de l’allongement des saisons contribue à créer une fatigue chez les plantes. La floraison est modifiée à l’instar du pommier qui présente des fleurs à une saison où il n’en produit pas généralement.

Certaines plantes ont besoin d’un épisode de froid afin que leurs graines soient en mesure de germer pour la prochaine saison.

Ces quelques  exemples montrent à suffisance que le phénomène d’allongement des saisons a des effets réels sur les plantes et malheureusement, il ne s’agit que des effets néfastes qui directement ou indirectement vont être préjudiciables à l’être humain.

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